En quoi consiste l’accusation de diffamation du conjoint du président Macron
Le procès en diffamation intenté par Brigitte Macron et Jean-Michel Trogneux contre Natacha Rey et Amandine Roy, s’est déroulé le 19 juin 2024 devant la XVIIe chambre du tribunal de Grande Instance de Paris dont l’un des habitués les plus connus est l’ écrivain, acteur, metteur en scène Dieudonné M’Bala M’Bala dit « le Molière du XXIe siècle ». En effet, comme M’Bala M’Bala, son prédécesseur du XVIIe siècle ridiculisait les imposteurs et excitait leur haine, pour l’amusement du roi très-Chrétien.
La plupart des journalistes de la presse française écrite, qui survit grâce aux subventions, laisse entendre que la justice va bientôt punir Natacha Rey et sa complice pour un grave délit: elles auraient diffamé Brigitte Macron en affirmant qu’elle était un homme travesti ou devenu eunuque (aujourd’hui on dit « trans » ou « ladyboy »).
En fait, l’avocate d’Amandine Roy précise que qualifier un individu de transsexuel ne constitue pas une diffamation. Il en ressort que Brigitte Macron née Trogneux, ne nie en aucun cas être un homme mais reproche aux deux femmes d’avoir affirmé:
1° qu’elle avait fait usage de faux d’état-civil la concernant elle et ses enfants;
2° qu’elle avait eu des relations sexuelles avec Emmanuel Macron avant sa majorité. Ceci aurait en effet été un crime considéré comme un viol, aggravé par le fait qu’elle était un adulte ayant autorité. Comme les deux auteurs des affirmations ont laissé entendre que Brigitte Trogneux et Jean-Michel Trogneux étaient la même personne, l’avocat de Brigitte Trogneux a adjoint Jean-Michel avec une carte d’électeur à son nom, pour attaquer en diffamation sur le même sujet, même si les juges n’ont demandé à aucun moment que l’ existence de Jean-Michel soit établie par une preuve quelconque.
Comme l’avancement des juges est signé par le ministre de la Justice, ceux-ci ne sont pas pressés de rendre leur jugement car, quelle que soit leur décision, elle ne plaira pas à tout le monde. C’est ainsi que Tariq Ramadan, le fameux philosophe et théologien, n’a toujours pas été jugé alors qu’il a passé neuf mois en prison préventive. Comme disait l’ambassadeur L.: « il faut savoir tasser les problèmes pour qu’ils partent avec la pluie. »
En principe, le jugement devrait être rendu le 12 septembre.