La nouvelle maladie des phoques est-elle transmissible à l’homme ?
Au début du mois d’octobre, le cadavre d’une femelle phoque de quelque huit cents livres appartenant à la variété des veaux marins, s’est échoué sur la plage d’Audresselles et a été emporté chez l’équarrisseur. Une partie de son pelage avait disparu par plaques et il présentait des lésions dermiques similaire à celles dont sont atteints les phoques du Canada touchés par une épidémie mystérieuse (1).
La progression du nombre des phoques, dépourvus de prédateurs naturels puisque les orques et les cachalots ne passent à Audresselles que tous les vingt ans, a pour conséquence naturelle la diffusion d’ épidémies, au moins transmissible au chien et probablement à l’homme. Déjà, on trouve des vers du phoque (même famille que les ascaris), dans la tête de certains tourteaux. Ce qui indique que les larves sont présentes dans les morues, les salmonidés et autres poissons locaux dont les cadavres sont consommés par les crustacés. Il vaut donc mieux éviter de manger du poisson et des crevettes crus ou mal cuits.
Mais les baigneurs aussi doivent éviter d’absorber l’eau de mer où des particules de fèces de phoque contaminées peuvent se trouver en suspension.
Voilà un nouveau sujet d’étude pour les médecins de la côte d’Opale lorsque les premiers patients infectés vont se présenter à eux.
(1) se référer à l’article de « la Voix du Nord » Les phoques de l’Arctique frappés par une mystérieuse maladie. Citation:
dimanche 16.10.2011, 05:15 – La Voix du Nord
(…) Des cas similaires chez des phoques ont été signalés en Russie et au Canada, ainsi que chez des morses en Alaska. Plus tôt en octobre, des scientifiques européens ont constaté des symptômes identiques chez des phoques du Groenland.
Il n’a pas encore été établi si plusieurs espèces de pinnipèdes (famille regroupant les phoques, les otaries et les morses) sont affectées par le même agent infectieux ou chimique, ou pas.
Bien que des pertes anormales de poil chez des phoques annelés fassent l’objet de recherches depuis plusieurs années, les chasseurs et scientifiques ont commencé à observer davantage de symptômes inquiétants de cette maladie chez ces animaux ainsi qu’un nombre grandissant de cadavres depuis le début de l’été.
Les phoques morts montraient tous des pertes notables de poils, un retard pour muer et des ulcères cutanés ainsi que des lésions importantes dans leur système lymphatique, les poumons, le foie et le coeur. Certains des phoques trouvés avant qu’ils ne meurent étaient léthargiques et respiraient avec difficulté (…).
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