Fumer en contrebande, c’est meilleur pour la santé

Chaque mois, la douane intercepte à différents péages d’autoroute des quintaux de cigarettes importées par des réseaux de contrebandiers originaires du pourtour de la Méditerranée et de la Mer Noire. Il s’agit d’une énorme perte de profit pour les services fiscaux qui prélèvent l’essentiel du prix de vente au consommateur mais aussi pour les honnêtes buralistes et les fabriquants officiels de cigarettes dont les contrebandiers imitent le logo.

Ces cigarettes sont fabriquées dans les montagnes de non-droit des Balkans, du Caucase ou d’Asie du Sud-Est où les familles et les clans peuvent faire pousser du tabac sans contrôle.

Le tudesque Klaus Berg, ou du moins celui qui se cache sous ce pseudonyme très répandu, et représentant de la marque Philip Morris,  déclare que ces cigarettes de contrebande contiennent des déjections d’insecte et des fragments de matières plastiques(1).

Il aurait mieux fait de se taire car il reconnaît ainsi que le tabac des cigarettes de contrebande est cultivé sans insecticide et sans engrais toxiques contrairement à celui qui est cultivé en Europe et en Amérique. Le tabac de contrebande venu des montagnes des pays pauvres contient beaucoup moins de nicotine et  ne contient pas non plus d’additifs destinés à rendre dépendant le consommateur.

Quant aux matières plastiques, qu’on ne trouve dans certaines de ces cigarettes qu’épisodiquement et sous forme de traces, les fumées en sont moins toxiques que le goudron de nicotine, poison foudroyant concentré par manipulation génétique dans les cigarettes de marques officielles.

Quoi qu’il en soit, les fumeurs qui conjuguent ce vice avec l’addiction à l’alcool, constituent une bonne affaire pour les caisses de retraite puisque leur moyenne d’âge est de cinquante deux ans.

(1) voir l’article détaillé de « la Voix du Nord » région, page 6, du 22 janvier 2013.