19 septembre, 2023

Le mythe de la caverne d’Ali Baba: le gaz à 15 centimes le M3

Classé dans : économie,international,politique — dompaul @ 17:50

Le professeur d’université français platonicien Alain Badou est le grand apologiste du régime totalitaire de la Corée du Nord. Et la philosophie, en France, c’est d’abord Platon, Marx et Nietzsche.

En effet, le système politique mis en place par la dynastie des camarades-empereurs Kim, répond parfaitement aux normes édictée par le fameux philosophe Platon,  l’inventeur du tout aussi fameux « mythe de la caverne » et universellement reconnu comme le plus grand philosophe de tous les temps depuis 2 400 ans, par les Grecs, les empereurs romains, l’église catholique médiévale, Karl Marx, Joseph Staline et même l’Etat profond américain.

Dans « la République », Platon définit sa conception du « Bien ». Le Bien, c’est quand la société est fermée et dirigée par les « philosophes », qui règnent sur le troupeau humain surveillé par les filakes (qui a donné le mot « flics » en français). Platon ne précise pas comment sont nommés les philosophes, mais, jusqu’à présent, les « philosophes » se sont autoproclamés. Platon avait du reste nommé l’un de ces philosophes pour diriger une cité de Sicile: lui-même.  L’expérience s’est mal terminée. Mais, parmi ses disciples, certains ont mieux réussi comme Joseph Staline qui a écrit plus que Victor Hugo. Son oeuvre papier occupe les rayonnages de tout un bureau dans le ministère français spécialisé.

Les citoyens de la société platonicienne, quand ils vont à l’étranger, doivent informer les filakes des raisons de leur voyage et, à leur retour, donner

 tous les détails de leurs observations pendant leur séjour extérieur,  en particulier  dans le domaine militaire.

Et voici que tout à coup, ce système totalitaire tant décrié depuis qu’on a découvert qu’il engendrait pénurie, corruption et misère grâce à Staline, est en train de devenir une corne d’abondance, grâce à ceux qui manipulent le gâteux Joe Biden. Mis au ban de l’Humanité parce qu’il a construit une bombe atomique pour se protéger des impérialistes démocrates américains, Kim Jong Un est devenu indispensable aux Russes pour les approvisionner en Ukraine  avec son énorme stock de munitions qu’il accumule depuis des années dans sa fourmilière.

Du coup, V.V. Poutine lui a promis de lui fournir tous les hydrocarbures qui lui sont nécessaires pour son agriculture et son industrie. Ainsi les Coréens du Nord vont payer le gaz naturel 0,15 € le m3 (comparez avec votre facture). En plein hiver, ils vont pouvoir se chauffer sans problème à 25° pratiquement gratuitement. Ils vont pouvoir chauffer aussi d’immenses serres et produire suffisamment de légumes et de bétail  pour inonder les pays d’Asie indifférents aux sanctions américaines. Ils vont même pouvoir construire un gazoduc pour approvisionner leurs compatriotes de Corée du Sud, qui ne demandent pas mieux. Mais surtout, ils vont pouvoir devenir  gras comme leur leader « bien-aimé » pour lui ôter tous ses complexes de gros dont les cuisses se frottent quand il marche.

Pendant ce temps, en France, le jeune et beau Macron  qui aime les vieilles et les noirs musclés  torse-nu, veut » emmerder » les Français en limitant le chauffage de leur appartement à 19° en plein hiver.

13 février, 2023

Les injections de Pfizer: la vérité point sur ce poison mortel

Classé dans : économie,international,mafia,medecine,politique — dompaul @ 13:09

Inoculator

Breizh-info (traduction: info bretonnes),  Un journal en ligne au titre local alors qu’il intéresse l’ensemble des francophones, a publié un article sur Ron de Santis, gouverneur républicain de Floride, qui a entrepris de poursuivre en justice les fabricants d’injections à ARNm, prétendument destinés  à protéger du COVID 19, ainsi que les politiciens et médecins corrompus qui en ont assuré la promotion.

Rappelons que la formule de ces produits expérimentaux injectés dans la population moutonnière d’Europe et d’Amérique anglo-saxonne, est restée secrète autant que celle du Coca-Cola.  « Tu ne sais pas ce qu’on t’inocule ». D’autres médecins sont connus pour avoir déjà fait ce genre d’expérience mais, comme les hauts responsables qui cherchent à les imposer aux autres, pas sur eux-mêmes: le docteur Mengele et le docteur Petiot.

Voici deux commentaires très intéressants faisant suite à cet article. Le second évoque en particulier les raisons de la collusion entre Ursula von der Leyen et Emmanuel Macron, tous deux intéressés à l’idée de continuer à recevoir des fonds tirés de la corruption. On comprend mieux aussi pourquoi Macron passe son temps à faire le tour des pays d’Europe pour concurrencer la polyglotte Melloni, qui attire les foules partout où elle va car elle leur parle dans leur langue et parfois même sans accent, notamment en Espagnol ou en Anglais.

  1. En France on a mis le secret défense malgré plus de 1,5 million d’effets secondaires et plus de 1400 décès mais c’est secret les hôpitaux et les médecins ne doivent pas divulguer de suspicions car c’est secret défense de la France du Moyen Age. Il y a en effet des dizaines de milliards en jeux qui ont engendré des commissions 100 fois plus que le football du Qatar. On nous montre des rubriques insignifiantes pour cacher la forêt de la malversation et de la désinformation. Tant que le peuple mouton ne voudra pas connaître les vérités de cette épidémie de laboratoire, du moment qu’il a sa baguette de pain et des cadeaux pourboires, il chantera les louanges de l’éphémère pour aller nulle part.

    ( Mouchet est professeur de médecine dans une université des Hauts de France NDLR)

  2. En fait tout le secret est dans les commissions versées par Pfizer…et dans le secret défense qui entoure l’affaire. Mme Van der Leyen se retirera l’an prochain sans soucis d’argents. Elle sera remplacée par Macron qui lui succèdera après avoir fait main basse sur les économies des Français, assurances vies et autres…

    (Mieke est professeur de médecine en Belgique  NDLR)

 

 

15 juin, 2022

Pourquoi Macron rétropédale-t-il à propos de l’Ukraine ?

Classé dans : économie,histoire,international,politique — dompaul @ 21:34

Le second tour des élections législatives va avoir lieu dans quatre jours et les Français ont voté à 75% pour les formations dont les chefs ne veulent pas des hostilités avec les Russes, notamment les Insoumis et le Rassemblement National  dont les programmes sont désormais devenus très proches sinon identiques en matière de politique étrangère.

De plus, les électeurs commencent à sentir les résultats catastrophiques de la politique étrangère du gouvernement qui se répercutent sur la vie de tous les jours: hausse fulgurante du prix de l’énergie et des produits alimentaires.

Mais ceci ne dérangerait pas Macron qui compte sur les réseaux d’influence américains pour le maintenir au pouvoir, quoi qu’il en coûte, puisque le sort des Français n’ intéresse pas les Américains.

Mais voici que le président chinois Xi-Jin-Ping a fait voter par le Parlement l’équivalent de ce qui a été décidé en Russie pour récupérer l’Ukraine perdue en 1991: une autre « opération militaire spéciale » pour récupérer l’île de Taiwan envahie par les Japonais en 1895 puis devenue protectorat américain en 1945.

Si Taiwan, qui a le monopole de fait de la fabrication des micro-processeurs, retourne dans le giron de la mère patrie continentale, tous les systèmes d’armement occidentaux se trouveront sous contrôle chinois. Les deux présidents Xi-Jin-Ping et Poutine viennent de passer un accord d’entr’aide économique et militaire aujourd’hui. Ce qui signifie que les Etats-Unis vont se retrouver face à deux puissants adversaires, eux-mêmes désormais alliés à un autre mastodonte: l’Inde, sans compter le passage en cours dans le camp russo-chinois de l’Indonésie, du Pakistan, de l’Iran, de la Turquie et d’autres puissances de second rang y compris la Serbie et la Hongrie, au coeur de l’Europe.

Déjà, le gouvernement démocrate de Biden n’a pas réagi quand les îles Salomon sont passées sous protectorat chinois et ne bougent pas davantage quand Daniel Ortega signe une alliance avec la Russie pour qu’elle installe au Nicaragua des bases militaires à 2900 km de la frontière américaine. Dès le départ, Biden n’avait pas bronché quand la Russie s’était installée au Mali, en Centre-Afrique et au Cameroun, comme s’il s’agissait seulement d’une affaire ne concernant que la France-Afrique.

Les Etats-Unis vont se trouver face à des « opérations militaires » sur deux fronts et  cette situation va devenir insoutenable puisque le bloc constitué par la Russie et la Chine et tous leurs alliés asiatiques et latino-américains, est  infiniment plus formidable que l’axe de circonstance formé par l’Allemagne et le Japon en 1940. Biden va laisser les pays européens se débrouiller seuls face à la Russie dans le bourbier ukrainien et après avoir perdu leur accès aux énergies fossiles russes et à leur approvisionnement en céréales.

Le résultat de l’élection de Macron est sous nos yeux. Que peut-il faire après toutes ses erreurs? Il ne peut désormais que demander pardon aux Russes: pardon d’avoir livré des canons à Jelensky, pardon d’avoir été arrogant. S’il n’a pas la majorité dimanche prochain à l’Assemblée, il va devoir les supplier. « Reprenez vos livraisons de pétrole et de gaz, sious plaît, ô génial stratège Vladimir Vladimirovitch. Je vous lèche les bottes. Je vous rend les bateaux de vos oligarques et tout le reste. Je peux  vous donner la tour Eiffel où vous pourrez écrire votre nom en lettres lumineuses, visibles la nuit . Je peux même vous repasser Brigitte… et Benalla. »

Mais si les électeurs votent majoritairement pour les candidats de Macron dimanche, il n’aura aucune raison de ménager les cons, qui se sont déjà laissé inoculer le liquide Pfizer, pour la plupart. Il continuera à soutenir le bouffon Jelensky quitte à faire crever les Français de faim et de froid pour « soutenir » la politique commencée par Biden.

Voir l’article:

Etats-Unis: le clown de la Paix est viré, le gâteux de la guerre est revenu

31 mars, 2022

Les démocrates: une catastrophe pour les Etats-Unis autant que pour leurs « alliés »

Classé dans : économie,international — dompaul @ 22:55

Depuis 1991, les démocrates américains n’ont de cesse de rogner les territoires de la Russie. En 2014, Obama a envoyé trois agents de la CIA tirer sur la foule manipulée par son ambassadrice à Kiev pour provoquer un coup d’état contre le gouvernement en place régulièrement élu, mais favorable aux Russes.

On a vu la suite, la récupération par les Russes de la Crimée et de Sébastopol d’où leur flotte allait être chassée, les accords de Minsk jamais observés par le gouvernement ukrainien aux ordres des Américains, puis l’intervention militaire russe de cette année, prétexte à des « sanctions » de la part des Américains et de leurs alliés contraints et forcés.

Le gouvernement américain de Biden peut déjà se féliciter d’un résultat: les « alliés » européens, conduits par la traîtresse Ursula van Leyen, se privent eux-mêmes de leur source principale d’énergie à moins qu’ils n’acceptent désormais de payer les hydrocarbures russes en roubles à partir du 1er avril 2022.

L’autre fournisseur, l’Algérie, amie des Russes, a déjà annoncé qu’elle n’augmenterait pas sa production pour  complaire aux Français.

Plus de chauffage, plus d’industrie pour les Européens. La ruine programmée tandis que les Russes retrouvent en Inde et en Chine des acheteurs tout prêts à prendre la place des Européens.

Mais le plus amusant vient de se produire aujourd’hui. A l’autre extrémité de la terre, tout près de l’Australie, le Parlement des minuscules îles Salomon vient de voter ce 31 mars, l’accord avec Pékin transférant au gouvernement chinois la gestion de sa sécurité policière et navale. C’est la police chinoise qui va être chargée de réprimer les manifestations organisées par les Américains et les Australiens contre le traité, et l’armée chinoise va créer des ports pour « ravitailler » ses navires de guerre. Attendons-nous à ce que les organisateurs habituels des manifestations qui auront préféré la résistance aux fonds versés par les Chinois, soient traduits en justice comme agents d’une puissance étrangère (les USA) et punis avec encore plus de sévérité que les Ouïghours, les Tibétains et autres individus considérés comme des traîtres.

Ainsi les Américains auront repris Guadalcanal au Japonais en février 1943 pour qu’elle passe aux mains de la République populaire de Chine en 2022.

Pendant que les Américains sont occupés à détruire l’industrie européenne en bloquant son approvisionnement en hydrocarbures russes, les Chinois ont saisi l’occasion pour s’implanter militairement mais pacifiquement dans le Pacifique sud juste sur le chemin entre l’Australie et les Etats-Unis d’Amérique.

Poutine joue aux échecs mais a été contraint à la guerre. Pour l’instant, Xi Jin Ping ne fait pas la guerre mais vient de récupérer le point le plus stratégique en vue d’une guerre éventuelle contre l’Empire du mensonge.

Quant à Macron, il reste le domestique des Américains et n’a pas compris qu’il pouvait profiter de la bataille qui s’annonce entre les trois poids lourds, pour tirer son épingle du jeu et éviter la pénurie d’hydrocarbures et la faillite de nos entreprises.

 

 

 

 

 

 

13 mars, 2022

L’Ukraine: qui paye les sanctions pour rien ? C’est toi. Grâce à Macron.

Classé dans : économie,international,mafia,politique — dompaul @ 18:14

La station service la plus proche d’Audresselles affiche le fioul à 2,21 €. Le gaz monte en flèche et le prix du pain est en train de doubler.

Même les adorateurs de Macron les plus aveugles ne peuvent que constater que sa politique d’agent au service  des intérêts américains, qui consiste à refuser désormais d’acheter le gaz et le pétrole russe, ne dérange absolument pas  Vladimir Vladimirovitch Poutine puisque les Etats-Unis continuent à les lui en acheter secrètement malgré les injonctions du Congrès  et que la Chine s’est précipitée dans la brèche pour se faire livrer son gaz par tous moyens et pour faire accélérer l’achèvement de l’énorme  gazoduc déjà bien avancé mais que, jusqu’ici, le président russe traînait à finir et que les gouvernements et les médias occidentaux ne voulaient pas voir sur les photos satellites.

Les provocations des agents des démocrates américains menaçant Moscou d’installer des fusées à tête nucléaire sur la frontière de l’Ukraine a provoqué la catastrophe et l’invasion par l’armée de la Sainte Russie de son territoire perdu en 1991. Les « sanctions » contre la Russie aboutissent non seulement à accélérer la construction au Soudan d’une nouvelle base maritime russe sur la mer rouge (ce qui importe peu aux Français basiques) mais surtout à couper l’approvisionnement énergétique de la France mais pas de l’Allemagne. Reste entière la détermination de Vladimir Vladimirovitch  de faire rentrer la principauté de Kiev dans le nouvel Empire Chrétien du Bien, et en chasser les élites LGBT qui y règnent, amis de Macron et de Trudeau, qui se font faire des analyses de sang régulières (devinez pourquoi) . Ils  font partie de l’ »Empire du Mensonge » géré par le gouvernement de Biden. L’encore président ukrainien Jilinsky, l’ ancien humoriste  jouant du piano, la culotte baissée, avec son sexe, veut lui aussi  imposer le Wokisme et les « valeurs » occidentales dans les écoles publiques.

Les troupes tchètchènes, aux barbes bleues magnifiques, sont envoyées par Ramzan Kadyrov pour aider Vladimir Vladimirovitch à remettre de l’ordre dans tout ce bren, au nom d’Allah (swt).

Pour l’instant, l’armée de la Sainte-Russie ne cesse de progresser et de récupérer son territoire perdu en 1991, à commencer par toute la façade maritime de l’Ukraine. Il ne reste plus que le port franco-russe d’Odessa à récupérer, Odessa qui a été construite pour le Tsar Alexandre 1er par les Français dirigés par le duc de Richelieu. Tout le monde y parle russe.

Pendant ce temps, en attendant que l’armée russe ait atteint son but de guerre initial, à savoir la récupération de  l’est de l’Ukraine et de sa façade maritime, l’armée hongroise profite de son appartenance à l’OTAN pour récupérer au passage le maximum d’ armes envoyées à travers son territoire par Ursula  von der Leyen aux milices ukrainiennes, ces milices pouvant aussi être composées de Hongrois descendants de ceux qui ont été englobés de force en 1945 dans le territoire de l’Ukraine, après s’être libérés des nazis slovaques  (voir carte de l’article précédent).   Rien de plus facile à Viktor Orban, de récupérer bientôt Munkacs et Beregszasz quand  l’Ukraine sera démembrée, « pour rendre service ». Même s’il n’est plus en bons termes avec son ancien parrain, le milliardaire américain György Soros, inflluenceur des démocrates américains, ce dernier est resté hongrois de coeur. Si Orban récupère cette partie de l’Ukraine, appelée Ruthénie subcarpathique, avec le bon vouloir de son ami Poutine, personne ne saura le blâmer puisqu’elle intégrera automatiquement  l’OTAN et l’Union européenne, comme nouvelle province d’un état membre des deux alliances et sera ainsi protégée de l’Ours russe.

S’il reste un  morceau d’Ukraine, à l’Ouest, certains membres influents du gouvernement polonais envisagent aussi de se servir en territoire. C’est pourquoi le Pape ne dit rien pour éviter de froisser ce gouvernement catholique et que les Américains refusent de leur livrer des avions, sous prétexte de ne pas provoquer une troisième guerre mondiale. Les Polonais ont en effet l’idée qu’ils pourraient  utiliser ces avions pour  bombarder aussi les Ukrainiens qui ne voudront pas redevenir Polonais quand les Russes auront fini, à l’est et au sud, leur « bon boulot » selon l’expression du sang-contaminateur Laurent Fabius, quand les miliciens d’Al-Nosra (  جبهة النصرة لأهل الشام) massacraient les Chrétiens syriens.

Audresselles étant devenu un centre touristique international où se retrouvent Belges, Allemands, Hollandais, Anglais, Italiens, sud-Américains, Polonais, Hongrois, Egyptiens, Soudanais etc. (voir les plaques d’immatriculation des véhicules), attirent les personnes bien informées de toute l’Europe et d’ailleurs, Les informations des deux précédents paragraphes ont été recueillies auprès de fonctionnaires  ou lobbyistes hongrois et polonais de la Commission européenne. Selon eux, ce sont des secrets de Polichinelle et madame von der Leyen, présidente de la Commission, sait très bien où vont les armes censées transiter par la Pologne et la Hongrie. Elles y restent.

Pendant que les Allemands continuent à recevoir le gaz russe comme si de rien n’était, une fois de plus, grâce à Macron, ce sont les Français qui vont payer la facture sans aucun bénéfice comme sous Louis XV, où ils avaient fait la guerre « pour le roi de Prusse ».

10 octobre, 2020

Covid 19 à Audresselles

Classé dans : artisan pêcheur,économie,espace public,medecine,religion — dompaul @ 19:11

Plusieurs Audressellois, qui ont été en relation proche avec des personnes ayant eu les symptômes du covid 19 (les mêmes que ceux de la grippe), sont allés se faire tester les muqueuses nasales par un laboratoire des environs. Evidemment,  ils ont été testés positifs sans qu’il se soient aperçus de rien, même pas d’une simple fièvre.

A Audresselles, il existe encore des pêcheurs fileyeurs ou caseyeurs. A côté des muscles en béton de ceux-ci, qui passent leur temps dans les embruns et les vagues, à tirer d’énormes charges chaque jour, les muscles de Schwarzy et de Stallone ressemblent à de la gélatine. On les imagine mal succomber au covid 19.

Du reste, un enterrement récent qui a créé l’affluence dans l’église Saint-Jean Baptiste, aussi pleine que le métro parisien dans la journée, prouve bien que les familles audresselloises suivent la recommandation du Pape Jan-Paul II: « N’ayez pas peur ! »

Bien sûr, selon les autorités, le covid ne circule pas dans le métro, surtout aux heures d’affluence, puisque le microbe n’a pas la place de passer.

3 octobre, 2020

Covid 21 à Audresselles et ailleurs

Classé dans : économie,international,medecine,politique — dompaul @ 17:07

A Audresselles, des habitants ont été envoyés dans un laboratoire proche pour déterminer s’ils avaient été en contact avec le virus dit « covid 21″. Selon le laboratoire choisi, ils ont eu plus ou moins de chances d’être testés positifs. En effet, si un laboratoire  vous déclare positif, il évite tout risque d’être poursuivi en justice. Pourtant, « positif » signifie seulement que le sujet a réagi au virus sans pour autant développer la maladie autrement que sous une forme bénigne ou très bénigne.

Ainsi, sans être vaccinés, la plupart des Français peuvent être testés positifs à la rougeole, à la rubéole, la varicelle ou à la plupart des maladies infantiles.

Ci-dessous, voici un exemple d’article écrit par des mal-pensants qu’Audresselles.at  publie précisément pour montrer le discours de ceux qui ne croient pas aux dogmes gouvernementaux sur le covid 21 alors qu’Emmanuel Macron a toujours raison puisqu’il a été élu président de la République française au suffrage universel.

Un célèbre autre complotiste, donc mal-pensant, Dominique de Villepin, estimait que Saddam Hussein ne possédait pas d’armes justifiant l’intervention américaine en Irak . Enfin, après le 11 septembre 2001, d’autres complotistes estimaient que la troisième tour du World Trade Center ne s’était pas effondrée toute seule. Ils ont du reste été punis par plusieurs mois d’interdiction de passage dans les médias officiels.

Extrait de « la Tribune » censurée par le JDD !
lalettrepatriote.com/tribune-censuree-par-le-jdd publie l’ensemble de l’article.

Le JDD devait publier une tribune signées par près de 300 scientifiques, universitaires et professionnels de santé critiquant la dérive de la politique sanitaire du gouvernement français. Ils estiment qu’elle conduit à des interprétations erronées des données statistiques et à des mesures disproportionnées. Parmi les signataires, on aurait dû trouver le sociologue Laurent Mucchielli, les professeurs Jean-François Toussaint et Laurent Toubiana.

Voici leurs explications:

Cette tribune devait initialement paraître dans le Journal du Dimanche (JDD) ce 27 septembre 2020. Acceptée le samedi matin par le journaliste en charge de la rubrique “Tribune/Opinions”, elle devait paraître intégralement sur le site Internet du journal et faire l’objet d’un article dans la version papier du lendemain. Le journaliste nous disait s’en féliciter car cela allait permettre un débat contradictoire avec d’autres opinions très alarmistes exprimées ce jour dans ce journal. A 16h, ce journaliste nous a pourtant prévenu que sa rédaction en chef interdisait la publication. (…)

Voici la tribune censurée :

30 septembre 2020

Tandis que le gouvernement prépare une nouvelle loi (la quatrième en 6 mois !) prolongeant le « régime d’exception » qui a remplacé « l’état d’urgence » sanitaire, le ministère de la Santé a encore annoncé mercredi 23 septembre des mesures restrictives des libertés individuelles et collectives qu’il prétend fondées scientifiquement sur l’analyse de l’épidémie de coronavirus. Cette prétention est contestable. Nous pensons au contraire que la peur et l’aveuglement gouvernent la réflexion, qu’ils conduisent à des interprétations erronées des données statistiques et à des décisions administratives disproportionnées, souvent inutiles voire contre-productives.

Que savons-nous de cette épidémie et de son évolution ?
Le SARS-CoV-2 menace essentiellement les personnes dont le système immunitaire est fragilisé par le grand âge, la sédentarité, l’obésité, des comorbidités cardio-respiratoires et des maladies sous-jacentes de ces systèmes. Il en découle que la priorité sanitaire est de protéger ces personnes fragiles : le respect des gestes barrières et le lavage des mains en sont deux des clés.

Le SARS-CoV-2 circule dans le monde depuis environ un an. Il continuera à circuler, comme l’ensemble des autres virus qui vivent en nous et autour de nous, et auxquels nos organismes se sont progressivement adaptés. L’espoir de faire disparaître ce virus en réduisant à néant la vie sociale est une illusion. D’autres pays, en Asie comme en Europe, n’ont pas eu recours à ces pratiques médiévales et ne s’en sortent pas plus mal que nous.

Quant à l’évolution, l’idée d’une « deuxième vague » reproduisant le pic de mars-avril 2020 n’est pas un constat empirique. C’est une théorie catastrophiste issue de modélisations fondées sur des hypothèses non vérifiées, annoncée dès le mois de mars et ressortie des cartons à chaque étape de l’épidémie : en avril lors du soi-disant « relâchement » des Français, en mai avant le déconfinement, en juin pour la Fête de la musique, en été pour les « clusters » de Mayenne ou les matchs de foot, et à nouveau cet automne face à une augmentation des cas certes significative, mais lente et grevée d’incertitudes diagnostiques. Au final, cette prétendue « deuxième vague » est une aberration épidémiologique et l’on ne voit rien venir qui puisse être sérieusement comparé à ce que nous avons vécu au printemps dernier.

On ne compte plus les mêmes choses

Nous voyons enfin que, pour des raisons difficiles à cerner (panique, pression politique ou médiatique… ?), les autorités sanitaires françaises ne parviennent pas à stabiliser une communication honnête sur les chiffres de l’épidémie. Elles ont surtout abandonné l’indicateur fondamental, la mortalité, pour ne retenir que celui de la positivité de tests pourtant incapables de distinguer les sujets malades des personnes guéries. Cette politique du chiffre appliquée aux tests conduit à une nouvelle aberration consistant à s’étonner du fait qu’on trouve davantage aujourd’hui ce qu’on ne cherchait pas hier. Elle conduit par ailleurs à des classements des départements ou des régions en zones plus ou moins « dangereuses » à qui l’on donne de jolies couleurs qui cachent la fragilité et l’arbitraire du comptage : untel se retrouvera en « zone rouge » alors qu’il y a moins de dix patients en réanimation, un autre verra tous ses restaurants fermés sans que l’on ait la preuve que ce sont des lieux de contamination majeurs. Tout cela n’est guère cohérent.

Les autorités sanitaires ne s’interrogent pas non plus sur la surmortalité à venir des autres grandes causes de décès (cancers, maladies cardio-vasculaires) dont la prise en charge est délaissée, ni sur le fait qu’une partie des sujets classifiés parmi les personnes « décédées de la Covid » sont en réalité mortes en raison d’une autre pathologie mais classifiées Covid parce qu’elles étaient également porteuses du virus.

Or des études récentes montrent que ce groupe pourrait constituer jusqu’à 30% des décès au Royaume Uni ces dernières semaines. Cette façon de compter de plus en plus comme « morts du Covid » des personnes en réalité atteintes avant tout d’autres maladies est probablement l’explication principale du fait que, comme cela est écrit en toutes lettres sur le site de l’INSEE : « depuis le 1er mai, on ne constate plus en France d’excédent de mortalité par rapport à 2019 ».

Il découle de tout ceci qu’il n’y a pas de sens à paralyser tout ou partie de la vie de la société en suivant des raisonnements qui sont parfois erronés dans leurs prémisses mêmes. Il est urgent d’arrêter l’escalade, d’accepter de remettre à plat nos connaissances scientifiques et médicales, pour redéfinir démocratiquement
une stratégie sanitaire actuellement en pleine dérive autoritariste.

8 août, 2020

Le 15 août à Audresselles: pas de procession cette année. Pourquoi ?

Classé dans : économie,conseil municipal,fêtes,international,religion — dompaul @ 17:45

Cette fois, c’est sûr, la fête du 15 août se réduira à une messe à Audresselles. Plus de Sainte-Vierge baladée sur un pavois tanguant ni de bannières au vent, pas de procession avec chants, pas de bénédiction de la mer et des marins  des familles d’Audresselles disparus dans les naufrages, notamment pendant la Grande Guerre. Le site de la mairie annonce qu’il n’y aura pas de défilé de bateaux à cause du Covid 19.

En fait la mairie n’est pour rien dans cette affaire, le défilé de bateaux décorés n’étant qu’une excroissance de la procession catholique sans laquelle il n’a pas lieu d’être.

A Audresselles, comme dans une grande partie de la France, il n’y a plus de messe le dimanche, plus d’enfants cathéchisés, plus de prêtre pour les enterrements. En dehors d’une ou deux messes par an, à Noël, à Pâques ou au 15 août, l’église Saint-Jean d’Audresselles n’est plus utilisée que pour les mariages et les enterrements présidés par une laïque entièrement bénévole, missionnée par l’évêque et porteuse d’une croix spéciale, insigne de ses fonctions.

Alors pourquoi la rapidité de ce processus de déchristianisation en France et en Europe en général hors les pays orthodoxes depuis l’arrivée du Pape François et qu’il entend poursuivre dans la mesure où ses discours ne s’adressent pas à ses ouailles mais aux non-Catholiques qui l’applaudissent des deux mains.

Tout est dit dans sa déclaration où il met dans le même sac toutes les religions révélées:  » Moi, quand je parle de violence islamique, je dois parler de violence catholique. Dans presque toutes les religions, il existe un petit groupe fondamentaliste et nous, nous en avons » (« Io, quando parlo di violenza islamica, devo parlare di violenza catolica. In quasi tutte le religioni, c’é un grupetto fondamentalista, e noi ne abbiamo. ») A aucun moment, il ne fait référence à un texte, notamment au nouveau testament, où l’on ne trouve aucun apppel à la violence, alors que le Coran en est rempli.

Pourquoi cette soumission ? Depuis les histoires des prêtres pédérastes qui violaient des enfants, les fidèles américains et allemands se montrent plus circonspects dans leurs versements  et, sans se soucier de ce trou financier, le pape François, au début de son pontificat, n’a pas demandé aux hommes de la  Mafia italienne de se repentir et de changer d’activité comme son prédécesseur, il les a excommuniés publiquement. Il ne peuvent plus être mariés, enterrés à l’église. Il a fermé leurs comptes bancaires à la banque du Vatican et a même annoncé qu’il allait dissoudre la banque. Or les rouages d’un état et les rémunérations des fonctionnaires ne descendent pas dans ses caisses par l’opération du Saint-Esprit. Il faut donc d’autres financements. Le « denier de Saint-Pierre ne rapporte que cinquante millions d’euros, somme dérisoire à laquelle, pour faire empirer la situation, sont soustraits dix huit millions « pour les pauvres ».

Evidemment, les soldats et les généraux de la dite « criminalité organisée », Mafia sicilienne, N’dranghetta calabraise, Camorra campanienne, issues des mouvements de lutte contre les incursions arabes, françaises et turques et contre l’invasion piémontaises du XIXe siècle,  et  surtout principales organisations de résistance antifasciste, antinazie puis antisoviétique, ont cessé d’alimenter donc asséché les caisses du Vatican et, accessoirement, des diocèses du sud de l’Italie, avec lesquels ils étaient particulièrement généreux.(1)

Où trouver les sous ? Nos regard se tournent évidemment vers les entités dont le pape argentin désargenté soutient officiellement les activités: les passeurs mexicains qui gèrent le trafic de stupéfiants aux Etats-Unis (il ne les a jamais évoqués et a même condamné « le Mur » de Trump), l’Arabie saoudite qui finance la construction de mosquées et d’écoles coraniques à Rome, et surtout son grand « ami », le sultan d’Abou Dhabi. Le pape, lui non plus, comme l’un des lecteurs et critiques les plus assidus de ce blog, ne veut pas savoir ce qui est écrit dans le Coran.

De plus en plus, les regards des Catholiques pratiquants se tournent vers des organisations catholiques plus réactives mais considèrent aussi que le seul rempart du Christianisme est désormais l’Orthodoxie, en particulier russe.

(1) Pourquoi François 1er est-il devenu le collabo des pétromonarchies du golfe ? Aidons-le.

31 juillet, 2020

Condamnation de Google pour abus de position dominante (30 juillet 2020)

Classé dans : économie,international — dompaul @ 9:07

Aux termes de la présente décision, l’Autorité de la concurrence sanctionne Google pour avoir
abusé de sa position dominante sur le marché de la publicité en ligne liée aux recherches, en
violation de l’article L. 420-2 du code de commerce et l’article 102 du Traité sur le
fonctionnement de l’Union européenne.
Cette décision fait suite à une saisine de la société Gibmedia. L’instruction menée a conduit à la
notification d’un grief portant sur la mise en oeuvre non transparente, non objective et
discriminatoire des règles du service de publicité en ligne liée aux recherches de Google, appelé
« AdWords », puis rebaptisé « Google Ads » en juillet 2018.
Sur le marché français de la publicité en ligne liée aux recherches, Google détient une position
dominante qui présente, à bien des égards, des caractéristiques « extraordinaires ». Son moteur
de recherches totalise aujourd’hui plus de 90 % des recherches effectuées en France et sa part de
marché sur le marché de la publicité en ligne liée aux recherches est probablement supérieure à
90 %. Mais surtout, cette dominance bénéficie d’une dynamique forte qui rend les prestations de
Google Ads particulièrement attractives pour les annonceurs. Ainsi, le nombre massif de
requêtes sur le moteur de recherches de Google renforce l’attractivité de ce moteur du point de
vue des internautes, mais également celle des services de Google Ads du point de vue des
annonceurs, qui ont intérêt à ce que leur publicité s’adresse à une audience très importante. Ce
pouvoir d’attraction et d’accumulation, lié à la nature biface de la plateforme Google Ads et à sa
position ultra-dominante, assure une dynamique de croissance constante de Google.
Google définit et publie des règles associées au service publicitaire Google Ads qui précisent les
conditions dans lesquelles un annonceur peut diffuser de la publicité sur le réseau Google (les «
Règles »). Ces Règles servent à réguler les interactions entre internautes et annonceurs au sein de
la plateforme biface que Google Ads représente.
Ce niveau de dominance de Google sur le marché de la publicité en ligne liée aux recherches fait
peser sur Google une responsabilité particulière en matière de respect des règles de concurrence,
notamment dans la mise en oeuvre des Règles qu’elle édicte et qui, de fait, influencent les
modèles économiques des annonceurs et régulent les interactions entre internautes et annonceurs.
La position des annonceurs à l’égard de l’offre de Google est, ainsi, particulièrement contrainte.
Ils n’ont d’autre choix que d’accepter les Règles ou de renoncer aux services de Google Ads,
alors qu’ils représentent la quasi-totalité de l’offre sur le marché de la publicité en ligne liée aux
recherches en France.
Certaines de ces Règles poursuivent l’objectif d’empêcher l’exposition des internautes à des sites
malveillants qui peuvent porter atteinte à leurs intérêts. L’édiction de telles Règles n’est en rien
critiquable dans son principe. Toutefois, les Règles en cause doivent être définies et appliquées
de manière objective, transparente et non-discriminatoire, compte tenu de leur impact tant sur
l’activité des annonceurs et des sites et produits qu’ils promeuvent, que de leurs effets plus
généraux sur les internautes et l’ensemble de l’écosystème.
Or, l’appréciation de la portée précise de chaque Règle se heurte à leur manque de clarté et à
l’absence, parfois, de distinction nette entre elles, alors qu’elles sont nombreuses.
Le manque d’objectivité et de transparence des Règles rend très difficile l’anticipation par les
opérateurs de la conformité de leurs annonces, produits et services avec les Règles Google Ads.
Il laisse en outre, de ce fait, la vérification de leur respect et la possibilité de les modifier à la
discrétion entière de Google.
L’examen des conditions d’application des Règles montre que Google a précisément utilisé ce
pouvoir discrétionnaire de manière aléatoire et inéquitable, en établissant des différences de
traitement entre des opérateurs similaires et en adoptant, à l’égard des mêmes annonceurs, des
revirements de position renforçant l’opacité des Règles.
De plus, Google a adopté, à l’égard de certains annonceurs, un comportement incohérent qui
aggravait le manque de lisibilité des Règles. Les équipes commerciales de Google ont ainsi pu
intervenir de manière proactive auprès de certains annonceurs, en leur proposant un «
accompagnement personnalisé » destiné à permettre le développement de leurs sites grâce aux
services de Google Ads. Pourtant, parmi les sites démarchés, figurent des sites qui avaient été
suspendus préalablement pour des manquements aux Règles, notamment celles destinées à
protéger les internautes.
En définitive, les Règles de Google et l’application qui en est faite outrepassent ce qui devrait
être un usage proportionné à l’objectif légitime de protection du consommateur de Google.
Outre les effets directs sur le marché de la publicité en ligne liée aux recherches, cette situation a
pour effet, au moins potentiel, de perturber le fonctionnement de la concurrence sur les marchés
aval sur lesquels les annonceurs opèrent. La formulation des Règles et leur application,
inéquitable et discriminatoire, sont de nature à désinciter l’entrée de sites innovants tout en ne
permettant pas d’éviter le maintien de sites potentiellement nocifs pour le consommateur. Au
contraire, certains bénéficient parfois d’un accompagnement personnalisé des équipes
commerciales de Google pour se développer sur Google Ads.
L’Autorité a décidé d’infliger des sanctions pécuniaires et non pécuniaires. Outre une amende de
150 000 000 euros infligées aux entités de Google concernées par la pratique, l’Autorité a
prononcé des injonctions pour une durée de cinq ans imposant à Google de : (i) clarifier les
règles Google Ads, (ii) de clarifier les procédures de suspension afin d’éviter que celles-ci ne
revêtent un caractère brutal et injustifié, et (iii) de mettre en place de mesures de prévention, de
détection et de traitement des violations aux Règles Google Ads. Enfin, l’Autorité enjoint de
publier le résumé de la décision, accessible par un lien html intitulé « Google condamnée par
l’Autorité de la concurrence française » sur la page d’accueil des sites internet www.google.fr,
www.google.com et www.ads.google.com accessibles de France, pendant une durée de 7 jours
consécutifs »

Google a fait appel de ce jugement.

28 mai, 2020

l’Armée Française, le Covid 19 et les opérations

Classé dans : économie,international,medecine,politique — dompaul @ 10:22

Dans de nombreuses familles du Boulonnais, y compris à Audresselles, quelques uns de leurs membres ont choisi ou choisissent de s’engager dans l’armée et sont envoyés dans des zones de guerre, puisque c’est leur vocation. Cette déclaration du chef de l’armée de terre permet de mieux connaître leur cadre de vie.

Pour faire face à l’épidémie de Covid-19, l’armée de Terre a dû concilier deux exigences. La première est évidente : pour continuer à assurer ses missions, elle a dû veiller à protéger ses soldats contre le risque de contamination. La seconde ne l’est pas moins : les engagements étant appelés à se poursuivre, en particulier au Sahel, il lui a fallu faire au mieux pour assurer la continuité de la préparation opérationnelle de ses troupes, tout en prenant part à l’opération Résilience.

> > « J’ai aussi un devoir vis-à-vis de mes hommes qui doivent être déployés avec toutes les chances de réussir leurs missions. Pour concilier ces deux exigences, il faut faire preuve de pédagogie, en interne et en externe, car certains se sont étonnés que nos soldats continuent de s’entraîner au lieu de rester confinés. Il s’agit bien de préparer nos soldats à l’exécution des missions que le Gouvernement nous confie. Et en voulant les protéger à court terme contre le risque du Covid, en stoppant tout entraînement, nous leur ferions prendre, ultérieurement, des risques plus grands en opérations », a ainsi expliqué le général Thierry Burkhard, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], lors d’une audition de la commission de la Défense, à l’Assemblée nationale.

> > Cependant, la crise liée à l’épidémie aura évidemment un impact sur l’armée de Terre. Si la préparation opérationnelle a été maintenue autant que possible, « nous avons réduit des deux tiers nos activités d’entraînement interarmes et interrompu une bonne partie de nos formations pour nous concentrer sur les relèves et sur l’opération Résilience » a souligné le général Burkhard. « Il y a donc un déficit de préparation opérationnelle que nous allons chercher à résorber », a-t-il ensuite assuré.

> > En matière de ressources humaines, et durant le confinement, le recrutement a été suspendu, ce qui risque d’entraîner un déficit de « 1.000 à 2.000 jeunes engagés » qui ne sera vraisemblablement pas comblé d’ici la fin de cette année. Enfin, le Maintien en condition opérationnelle [MCO] des véhicules a pu être assuré… en puisant massivement dans les stocks de pièces. « Si l’industrie de défense ne rouvre pas rapidement les flux, nous serons en difficulté, à moyen terme. Je suis donc très vigilant », a prévenu le CEMAT.

> > Quant aux enseignements qu’il a tirés à ce stade de la crise, le général Burkhard a sorti la sulfateuse. Pour commencer, il a fait valoir qu’un modèle d’armée complet n’est « pas une assurence inutile », même si la critique généralement faite est que cela suppose de disposer de capacités « échantillonaires ».

> > « Il y a six mois, certains auraient peut-être jugé le 2e Régiment de Dragons, qui aligne 800 à 900 hommes, un peu trop coûteux. Mais ce n’est pas au moment du déclenchement d’une crise que l’on peut acquérir une telle expertise, rassembler des hommes et des matériels, etc », a fait remarquer le CEMAT, après avoir rappelé que cette unité a mené « 250 opérations de désinfection, principalement d’administrations » et déployé outre-Mer « une dizaine d’équipes. » Et d’insister : « Son expertise n’aurait pas été maintenue à ce niveau si, dès février, son chef de corps n’avait pas pris l’initiative de constituer des stocks de produits de désinfection! ».

> > Le second enseignement avancé par le général Burkhard est que la « résilience n’est pas un luxe, même si elle ne fait pas toujours bon ménage avec l’efficience. » Sur ce point, a-t-il continué, « l’autonomie stratégique est bien évidemment une composante de cette résilience. »

> > « Nous devons donc identifier nos équipements les plus stratégiques dont il faudra sécuriser toute la chaîne de valeur », a ensuite développé le général Burkhard, avant de rappeler un évidence qui n’est pas forcément la mieux partagée. « En cas de guerre ou même de crise, nos ennemis feront tout pour nous empêcher de compléter nos stocks de munitions et de pièces de rechange. On ne saurait en constater l’insuffisance, comme cela a été le cas pour les stocks de masques, que seule la loi de l’offre et de la demande nous a empêchés de reconstituer plus rapidement », a-t-il lancé.

> > Le compte-rendu de l’audition n’indique pas si le CEMAT a donné des précisions sur les munitions en question. Mais son propos fait écho au débat sur la relocalisation, en France, d’une filière de munitions de petit calibre.

> > Ce sujet avait été évoqué lors du passage du Délégué général pour l’armement, Joël Barre, devant la commission de la Défense. « L’épisode des masques ne devrait-il pas nous inciter à revoir cette stratégie et à assurer une souveraineté française ou européenne dans nos approvisionnements militaires? », lui avait demandé le député Olivier Becht. Et la réponse fut négative.

> > « Le marché français des munitions de petit calibre est négligeable par rapport au marché mondial : si nous voulions être indépendants, cela nous coûterait très cher » d’autant plus qye « plusieurs pays sont susceptibles de nous les fournir », avait répondu M. Barre. La « crise actuelle ne remet pas en cause l’analyse de la filière que nous avions menée en 2018 mais il faut se reposer la question de la souveraineté en des termes plus larges », avait-il conclu.

> > Le dernier enseignement tiré par le général Burkhard pourrait se résumer par cette question : « pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple? ». En effet, pour le CEMAT, « notre mode de fonctionnement est devenu trop complexe », avec une « accumulation de normes et de directives multiples [qui] nous empêche de fonctionner de manière souple et réactive. »

> > Aussi, a-t-il estimé, « nous devons retrouver une forme d’agilité au service de l’opérationnel, à l’instar de la procédure des urgences opérationnelles qui nous permet d’obtenir rapidement certains équipements qui nous font défaut. »

> > Et le CEMAT d’insister : « L’état d’esprit qui consiste à trouver la solution plutôt que d’expliquer pourquoi les choses ne devraient pas être faites devrait être un peu plus répandu. Beaucoup réglementent mais les armées à qui l’on demande de remplir ses missions en tout temps, en tous lieux, sont enfermées dans un excès de normes. Il faut être vigilant à ce que celles-ci ne nous étouffent pas. »

> > Ce point devrait faire partie du plan stratégique que le général Burkhard aurait dû présenter ces dernières semaines. « C’est une de mes priorités car l’armée de Terre n’est pas exempte de reproches dans ce domaine, nous devons aussi trouver des solutions, simplifier nos procédures et faire évoluer certaines mentalités », a-t-il en effet confié aux députés.

> > Le CEMAT a conclu son propos liminaire par un avertissement. « Cette crise conforte mon point de vue sur les orientations du plan stratégique de l’armée de Terre. Le monde est dangereux, la crise contribue à cette dangerosité et un conflit majeur n’est pas improbable – on voit en Libye quelque chose qui s’en approche. Face à une crise majeure, il faut être prêts d’emblée, et il faut être résilients, savoir encaisser les chocs, sinon nous serons balayés », a-t-il dit.

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