L’avenir du diesel
Un principe administratif veut que les usagers et fonctionnaires subissent sans possibilité de réclamation, les lois votées par le parlement et les décrets qui en découlent. C’est ainsi que le gouvernement peut légalement modifier les statuts des fonctionnaires à sa guise.
De même, après avoir encouragé les automobilistes à acheter des véhicules roulant au diesel, il peut arbitrairement et brusquement modifier le prix du carburant et même en inverser les tarifs. Sous la pression des Verts EELV, partie prenante dans le gouvernement Ayrault, il était prévu d’augmenter considérablement le prix du diesel, considéré comme trop polluant par EELV, et les compagnies d’extraction de gaz de schiste américaines.
Mais, c’est là que, comme le chevalier blanc des contes de fées, sont intervenus les syndicats les plus représentatifs des chauffeurs d’autobus de la Régie Autonome des Transports Parisiens, CGT en tête.
Merci à la CGT, peuvent dire les millions de conducteurs qui roulent au fioul !
La RATP vient en effet de passer la commande de 350 bus qui rouleront au diesel dans Paris. Il ne s’agit pas d’autobus électriques qui auraient dû s’imposer tout particulièrement pour rouler en ville en raison, mais pas seulement, de l’alliance gouvernementale des socialistes et des Verts.
La raison en est la suivante : tous les chauffeurs d’autobus de la RATP peuvent faire le plein gratuitement de leur voiture personnelle au dépôt de la RATP. Ils ont donc exigé que la commande concerne exclusivement des véhicules diesel.













