L’émir du Qatar irrité par la duplicité du gouvernement français lui donne des ordres pour mettre le bren dans les quartiers chics
Le collectif « La Manif pour Tous »
donne rendez-vous
dimanche 21 avril à 14h30, place Denfert-Rochereau.
En raison de l’affluence prévue, il est conseillé aux participants de sortir deux ou trois stations de métro avant le lieu de RDV, et de venir à pied. Il leur est demandé de ne pas oublier leurs sweats, drapeaux, pancartes, sifflets, casseroles etc. Le cortège passera ensuite par le boulebard Raspail, Montparnasse, le boulevard des Invalides, et stationnera finalement Place des Invalides (voir plan de l’itinéraire).
Suite à l’accélération surprise du calendrier parlementaire, la mobilisation est elle aussi passée à la vitesse supérieure. Après une semaine de manifestations quotidiennes autour de l’Assemblée Nationale, les participants veulent montrer au gouvernement que leur détermination se renforce de jour en jour.
Comme chaque année, la messe de Pâques de 9h30 dans l’église d’Audresselles, devrait attirer un grand nombre de fidèles réguliers ou occasionnels.
Il y aura évidemment plus de monde qu’à la messe des Rameaux du 24 mars où il n’ y avait qu’une soixantaine de personnes: les fidèles de la paroisse se sont en effet rendus en nombre à Paris, pour la « manif pour tous », après avoir reçu les dépliants distribués par le clergé.
Cet article rectifie aussi l’annonce faite dans le mensuel diocésain « Regard en Marche » de mars où l’on a oublié de signaler que la messe de Pâques de 9h30 pour la paroisse ND des Flots aurait lieu à Audresselles.
par François-Marie Blaïn du Poët
Lundi 25 mars 2013
.
Lettre ouverte d’un prêtre à Monsieur Manuel Valls, Ministre de l’Intérieur
.
Monsieur le Ministre,
.
M’étant rendu hier à Paris pour la Manifestation contre la Loi Taubira, en tant
que simple citoyen, mais sans mettre ma condition de prêtre catholique dans ma poche,
je viens ce jour protester fermement contre votre façon d’agir envers les familles
françaises.
.
Lorsque vous dites que «des groupes ont essayé de forcer les barrages de police.
Les policiers ont fait preuve de sang-froid. Il y avait une volonté de certains groupes
d’en découdre. Il y a eu une utilisation des gaz lacrymogènes, c’est vrai mais elle était
justifiée. C’était difficile à gérer mais je crois qu’il n’y a pas eu de fautes des policiers»,
vos propos sont proprement mensongers.
.
Je me suis rendu paisiblement à cette manifestation. Ne pouvant rejoindre l’Avenue de la Grande Armée, je me suis vu contraint de rester Avenue Foch et me suis retrouvé une première fois devant des
barrières derrière lesquelles étaient disposés des gendarmes. L’atmosphère était on ne
peut plus bon enfant. A un moment donné, des policiers et non les gendarmes (je sais très bien faire la différence, ayant quelques connaissances du monde militaire), sont sortis et se sont mis à gazer des familles avec enfants qui n’avaient aucunement forcé les barrières.
.
Où est le «sang-froid des policiers» face à des familles et des enfants? En quoi des enfants avaient-ils la volonté d’en découdre puisqu’en l’occurence ces «certains groupes» dont vous parlez étaient absents? En quoi l’utilisation de gaz lacrymogènes était-elle justifiée face à ces familles? Je me suis alors
avancé (recevant au passage quelques gaz) pour dire à l’un de vos policiers, paisiblement mais fermement, que son attitude était lamentable et injustifiée. Il m’a simplement répondu par un profond mépris.
Vous dites ensuite: «Les organisateurs ont été débordés. Je ne leur ferai pas d’excuses carle comportement des forces de l’ordre a été professionnel. Les organisateurs n’ont pas pris la mesure». Comment pouvez-vous dire cela? Je vous ai dit il y a un instant que je me trouvais Avenue Foch. A un moment donné, nous avons entendu que l’on pouvait accéder à l’avenue de la Grande Armée. Je m’y suis rendu avec un ami et me suis retrouvé juste à côté du podium. En continuant à marcher un peu, je suis arrivé près de l’Arc de Triomphe, sans avoir rencontré un seul policier ou gendarme n’y avoir gravi quelque barrière que ce soit, ce qui n’aurait pas été très facile avec l’habit que je porte et n’ayant plus la souplesse de mes jeunes années!
.
Les gens flânaient autour de l’Arc de Triomphe comme en balade un dimanche et en
continuant à marcher je suis arrivé à l’entrée de l’Avenue des Champs Elysées. Je n’ai
pas remarqué un instant que les organisateurs étaient débordés ni qu’il y ait quelque obstacle ou interdit pour tourner autour de l’Arc de Triomphe et entrer sur les premiers mètres de l’Avenue interdite. Je me suis approché jusqu’à l’immense barrière des gendarmes et ai salué ces derniers (qui d’ailleurs ont répondu à mes salutations très gentiment, à la différence des policiers, je tiens à le souligner) et je leur ai dit en souriant que j’avais une messe à célébrer de l’autre côté avec le million de
paroissiens derrière.
.
Les personnes autour de moi ont ri ainsi que les gendarmes et nous
avons causé ensemble. Où sont dans tout cela les dangereux extrémistes que vos
services ont vu? Nous étions parfaitement calmes. Quelques minutes plus tard,
j’étais devant,les mains dans les poches et un chapelet aux doigts, en train de prier
silencieusement et sans que personne autour de moi ne le sache, quand tout à coup
des policiers sont venus nous gazer copieusement sans aucune raison valable.
.
Monsieur le Ministre, est-ce cela le comportement professionnel des forces de
l’ordre? Est-ce être dangeureux extrémiste de droite que d’être les mains dans les poches
et de prier en silence? Où avez-vous vu ces extrémistes? Est-ce un prêtre en train de
prier secrètement qui vous fait peur et risque d’ébranler la République? En fin de
compte, je crois que vous avez raison d’avoir peur, car Il y en a Un, le Christ, que
vous rejettez et qui a vaincu sur la Croix celui que vous vous servez: le démon.
.
Je ne suis membre d’aucun parti, étant prêtre catholique, uni au Pape et à mon Evêque, et
recevant indifféremment toutes les personnes qui se présentent à moi. Mais je puis vous
assurer que je n’ai vu aucun de ces extrémistes que vos services prétendent avoir vu,
sauf à appeler extrémistes toutes ces familles avec leurs enfants qui viennent
simplement vous dire qu’ils ont mal pour leur pays et son avenir. Alors oui, je
comprends que vous trembliez de peur devant ces enfants qui crient la vérité que
vous et vos collègues derrière le Président de la République refusez de reconnaître.
.
Monsieur le Ministre, je suis prêt à vous redire tout cela les yeux dans les yeux
et paisiblement. Je n’ai pas peur de vous, non que je sois fort, mais ma force elle est ailleurs. Je sais que vous n’avez pas peur de moi, et vous avez bien raison car je ne vaux rien. Mais je crois que vous avez peur de la vérité. Si je suis convoqué par vous, je saurai vous dire qu’en tant que prêtre catholique, je rencontre beaucoup de personnes, et notamment beaucoup de jeunes qui commencent à être à bout et qui pourtant sont très loin d’être des extrémistes. Je m’efforce, car c’est mon devoir, de les
apaiser, mais je sens bien que cela ne va plus être possible très longtemps. Etant
donné que vous êtes responsable de l’ordre intérieur du pays, je tiens à vous le signaler,
afin que vous ne puissiez dire que vous n’étiez pas au courant.
.
Monsieur le Ministre, c’est volontairement que je ne m’abrite pas sous
l’anonymat, car j’ai la conscience tranquille et n’ai rien à me reprocher, si ce n’est d’être
un pauvre homme pécheur qui s’efforce bien difficilement de se convertir tous les jours.
Vous pourrez donc me convoquer quand bon vous semblera. Je suis citoyen
français et j’ai toujours servi et aimé mon pays. Mais je suis aussi prêtre catholique
et je sers Celui qui a dit: «Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à
Dieu». Et: «Il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes».
.
Recevez, Monsieur le Ministre, l’assurance de mon respect pour votre fonction et
de mes prières pour votre personne.
Abbé François-Marie Blaïn du Poët+
Alors que « la préfecture de police », entité anonyme qui représente le gouvernement, s’en tient contre l’évidence au chiffre pré-fixé de 300 000 participants à la manifestation du 24 mars à Paris contre le « mariage » des homosexuels, le préfet de police lui-même, lorsqu’il est passé à l’état-major des organisateurs en cours d’après-midi rue de Tilsitt pour coordonner la prévention des débordements, a reconnu qu’il y avait déjà un million de manifestants. La DCRI, la police politique, désormais équivalent de l’ancien KGB soviétique (grâce à la restructuration-fusion opérée par Nicolas Sarkozy), a communiqué le chiffre d’ un million sept cent mille manifestants au président de la république (le nouveau).
Avant les manifestations, à laquelle participent des électeurs audressellois, ambleteusois, wissantais etc., les actuels maires d’Audresselles et d’Ambleteuse prévoyaient de procéder à des « mariages » d’invertis si la loi de la Grande-prêtresse Vaudou Taubira était votée. Roger Tourret, le maire d’Audresselles, a même refusé d’exprimer son point de vue et de prendre parti sur le « mariage » « tu m’encules- je t’encule » ou vice-versa.
Le maire d’Ambleteuse a annoncé qu’il ne se représenterait pas en 2014. Il sera intéressant de questionner les candidats à sa succession sur le sujet. Procéderont-ils à des mariages d’homosexuels ?
Pour en revenir à Audresselles, le conseil municipal a élu trois grands électeurs (Jean Leone, Jean Ruano et Paul Ellart) pour le représenter aux élections sénatoriales qui ont abouti à l’élection du docteur Hervé Poher, socialiste. Néanmoins, personne n’a pensé à demander au préalable à ces trois grands électeurs pour quel parti ils allaient voter aux sénatoriales. L’électeur audressellois un peu informé sait seulement qu’ils sont tourretistes inconditionnels.
Quand au docteur Hervé Poher, le sénateur électron libre depuis qu’il a été viré du parti socialiste, il n’a pas fait connaître quelle position il allait adopter lors du vote sénatorial d’avril.
Les élections de 2014 vont permettre de questionner davantage les candidats sur le sujet, si toutefois Roger Tourret rencontre un challenger sur son chemin, car, pour l’instant, s’il y a déjà quelques nouveaux candidats qui souhaiteraient devenir conseillers municipaux, personne n’imagine prendre la place de Roger Tourret comme maire: « trop difficile de gouverner Audresselles ! »
Pour les rares qui n’iront pas à Paris à la manif pour tous, la bénédiction des Rameaux suivie de la messe aura lieu à 9h30 demain dimanche à l’intérieur de l’église d’Audresselles.
Ce texte a été fourni par un fonctionnaire des services de sécurité spécialisé dans le maintien de l’ordre:QUATRE CONSIGNES POUR MANIF DU 24 MARS : IMPORTANT À FAIRE TOURNER RAPIDEMENT POUR COURRIEL ET TEXTO.Dans la légalité, défendre énergiquement l’orphelin de père ou de mère que la loi s’apprête à « fabriquer ». Officiellement, la Manif pour tous attend l’appel au Conseil d’État pour aller sur les Champs-Élysées. Officieusement, voici quelques consignes formelles à faire circuler à titre personnel mais activement pour la réussite du 24 mars..1°/ Le mot d’ordre doit être « FORMER LA MASSE » : c’est la masse qui l’emporte dans toutes les batailles..2°/ ARRIVEZ DE TOUS LES CÔTES, PAR OU VOUS POURREZ..3°/ Face à un barrage serré de CRS interdisant, par exemple, l’accès aux Champs : se tenir à courte distance en contre-barrage serré, sans provocation. Cela les fixera à un point précis et permettra de mieux les contourner dans les rues poreuses du quartier de l’Étoile. Il faut profiter à fond de l’avantage tactique déterminant : le nombre..Tout doit empêcher la préfecture de Police de l’annihiler comme elle y a si bien réussi le 13 janvier. L’avantage du nombre est déterminant : Parce les forces de l’ordre ne pourront pas être plus que QUELQUES DIZAINES DE MILLIERS, alors que les manifestants dépasseront probablement le MILLION..À un contre trente ou quarante, la police NE PEUT RIEN ! Constat passé : Le 13 janvier, la préfecture de police a contraint les manifestants à se fractionner en trois. Quelque part la manif’ a été « explosée ». De cette manipulation il résulte que les derniers sont arrivés après la bataille..Il ne faut pas retomber dans le même piège. Le mot d’ordre doit être « FORMER LA MASSE, » C’est la masse qui l’emporte dans toutes les batailles. Le Gouvernement, la préfecture et le juge interdisent les Champs-Élysées. L’avenue de la Grande Armée est retenue. C’est insuffisant car elle ne peut contenir que trois cent mille personnes. On peut en tirer avantage pour déborder. Les consignes données d’arriver le 24 mars par trois axes sont caduques..Passer le mot le mot aux manifestants : ARRIVEZ DE TOUS LES COTES, PAR OU VOUS SEMBLE BON, PAR OU VOUS POURREZ. Y compris par les Champs-Élysées, pour vous rendre au lien de manifestation. Un pique-nique y est d’ailleurs organisé à midi, excellent prétexte.Les forces de l’ordre seront prises en étau..Elles n’auront pas les effectifs nécessaires pour faire double front, ce sera inutile. Elles seront forcément débordées. Il suffira que par téléphones portables on informe les manifestants des « points de passage », forcément nombreux, dans le dispositif ébranlé. Face aux C.R.S. : appliquer les préceptes de non-violence de Gandhi au moment de l’indépendance de l’Inde. Face aux Anglais ultra minoritaires, il savait que le nombre constituait une force invincible contre laquelle les Britanniques ne pouvaient rien : la violence ne pouvait qu’être contre-productive..Tous à Paris le 24. FORMONS LA MASSE. Tout le monde finira par se retrouver. Il faut également arriver tôt, le plus tôt possible, dès le matin, sans tenir compte de ce que la manif ne sera « autorisée » qu’à partir de 13H00. Cela ne favorisera que mieux la formation de la masse..Consignes écrites par un élu de la République et un ancien officier de l’armée. On ne lâche rien ! Hauts les coeurs !>Bruno de Saint Chamas06 60 71 25 1906 31 49 03 91Pour ceux qui veulent des instructions précises avec le nom des stations de métro fermées:
En raison de l’absence de concurrence des autres médias locaux qui font le black-out sur le sujet, les articles concernant « la manif pour tous » multiplient chaque jour par cinq le nombre de lecteurs du blog Audresselles.at car ils y trouvent ce qui n’est pas offert ailleurs.
Nous allons donc continuer à diffuser les lettres et les informations sur ce sujet que nous envoient les lecteurs du blog. Aujourd’hui, la lettre de Mgr Marc Aillet analyse les finalités réelles des bouleversements introduits par le gouvernement actuel et les raisons de la « manif pour tous », que le ministre de l’Intérieur n’a pas encore autorisée.
Lettre de Monseigneur Marc Aillet aux diocésains
à propos de la « Manif pour tous » du 24 mars
Chers diocésains,
.
Le 13 janvier dernier à Paris, le projet de loi Taubira de « mariage et adoption pour tous », a suscité une mobilisation sans précédent, tant par son ampleur que par la diversité des manifestants et leur motivation : on ne marchait pas pour défendre des intérêts particuliers, mais on avait conscience, de manière plus ou moins explicite, de promouvoir le bien commun de la société, un bien précieux à transmettre aux générations futures.
.Le mépris du gouvernement
Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette mobilisation ne semble pas avoir eu d’effets immédiats sur le gouvernement : son absence presque totale de réaction a même pu s’apparenter à un certain mépris. Le débat parlementaire a été à l’image des auditions devant la commission des lois de l’Assemblée nationale : un parti-pris idéologique, un refus d’entendre la voix de la raison en tournant systématiquement en dérision les arguments avancés, une occultation des vrais enjeux pour la société, en particulier « le droit de l’enfant » au profit d’un mortifère « droit à l’enfant ». Les 700.000 pétitions déposées au CESE n’ont pas eu plus de succès. Les media qui minimisent cette
mobilisation, au mépris de son ampleur inédite en France, continuent de donner la parole aux
promoteurs du projet de loi qui s’en prennent avec virulence à leurs adversaires en brandissant contre eux le facile qualificatif d’ « homophobes » pour les diaboliser aux yeux de l’opinion.
Face à une telle fin de non-recevoir et devant l’obstination du gouvernement, voire une certaine faillite des institutions républicaines qui apparaît de plus en plus comme un déni flagrant de démocratie, la partie est-elle perdue pour autant ? Non, et il convient de rester mobilisés, même si le doute et le découragement semblent en gagner plus d’un.
.Une mobilisation historique
Il reste que la mobilisation historique du 13 janvier est une lame de fond qui ne saurait se réduire à un combat à court terme, lequel demeure pour autant légitime. En effet on ne saurait être dans une logique d’affrontement ou de rapport de forces. Face au mépris et à la dérision, il n’est pas question de se laisser aller à quelque forme de violence ou d’agressivité que ce soit. C’est un combat spirituel où les ennemis ne sont pas « des êtres de chair et de sang », comme dirait saint Paul : c’est la
« béatitude des doux » qui doit nous animer ; et la douceur n’a rien à voir avec la mollesse et la
lâcheté, elle est même la vertu qui nous aide à convertir la violence en force d’âme. Mais il semble bien que l’on soit engagés dans une « guerre idéologique » qui entend procéder à la déconstruction de la société et à la déstructuration de la personne humaine, jusqu’à détruire son lien constitutif au Créateur, pour hâter l’avènement d’un « homme nouveau ».
.Déconstruire la société pour créer une dynamique de mort
Tel est bien, semble-t-il, le sens de la « réforme de civilisation » prônée par Mme Taubira, au nom de laquelle le gouvernement entend « arracher les enfants au déterminisme de la religion » (Christine Taubira à l’Assemblée nationale ») et faire de l’Education nationale un instrument susceptible de promouvoir une « morale laïque » pour « arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » (Vincent Peillon). Au bout du compte, ce projet totalitaire n’a d’autre objectif que d’imposer à l’ensemble de la société une politique hélas synonyme de « culture de
mort » (promotion de l’idéologie du genre, mesures visant à faciliter l’accès des femmes à l’IVG,
remise en cause annoncée de notre politique familiale et du droit de la famille, légalisation programmée de la procréation médicalement assistée , autorisation des expérimentations sur l’embryon humain, du « suicide assisté », des « salles de shoot », etc.).
.Une démonstration de force
Dans ces conditions, la manifestation du 24 mars ne sera pas d’abord une démonstration de force, qui chercherait à tout prix à faire plier le gouvernement, même s’il est légitime de réclamer purement et simplement le retrait du projet de loi Taubira. Car ne nous y trompons pas : adopté par l’Assemblée nationale en première lecture, il doit encore être discuté au Sénat, puis vraisemblablement, revenir en seconde lecture à l’Assemblée, sans préjuger de son application, si d’aventure il parvient à franchir toutes ces étapes parlementaires. Mais il s’agit plus encore de montrer qu’il existe en France un vaste et profond mouvement de résistance spirituelle, morale, sociale et politique, sous-estimé par les organes institutionnels et les appareils de partis.
.
Sans doute les déclarations de certains porte-paroles de la « manif pour tous » ne sont-elles pas toujours ajustées. En même temps, leur diversité et leur profond désir de rester unis sur l’essentiel, à savoir le retrait du projet de loi, sert ce mouvement de résistance, au-delà des divergences d’approches. Je sais bien aussi que la date retenue, due à des contraintes indépendantes de la volonté des organisateurs, pourrait gêner les catholiques qui entrent en ce dimanche 24 mars dans la
grande semaine sainte.
.
Toutefois, devant l’importance de l’enjeu, j’encourage les fidèles du diocèse qui le décideront en conscience et en auront la possibilité, à se rendre à Paris le 24 mars. Moi-même, je célèbrerai la Messe anticipée du dimanche des Rameaux, le samedi 23 mars à 18h à la cathédrale Saint- Marie de Bayonne et je les accompagnerai afin de manifester ma sollicitude de pasteur pour leur légitime engagement : pour vous, je suis évêque, mais avec vous je suis chrétien … et citoyen !
Le rôle de l’Eglise est de réveiller les forces morales et spirituelles de la société
L’Eglise n’a certes pas vocation à se lancer dans la bataille politique, mais son rôle est bien de réveiller les forces morales et spirituelles de la société. Mon intervention se situe dans cette ligne. Comme évêque et en conscience, je ne saurais me soustraire à ma mission prophétique. Comme le Pape Benoît XVI nous le rappelait, lors de notre visite ad limina : « Dans les débats importants de société, la voix de l’Eglise doit se faire entendre sans relâche et avec détermination. En continuant d’exercer comme vous le faites la dimension prophétique de votre ministère épiscopal, vous apportez dans ces débats une parole indispensable de vérité qui libère et ouvre les coeurs à l’espérance ». « Garante de la culture de l’humain », qui est née, comme le rappelait notre Pape émérite, « de la rencontre entre la Révélation de Dieu et l’existence humaine », l’Eglise a quelque chose à dire sur l’homme, précisément parce que l’homme a été créé à l’image de Dieu, fondement ultime de sa dignité, et parce que « le mystère de l’homme ne s’éclaire vraiment que dans le Mystère du verbe incarné » (Vatican II).
Le printemps des consciences
La manifestation du 24 mars, comme celle du 13 janvier, doit être l’expression d’un véritable printemps des consciences.
Je n’oublie pas pour autant les souffrances des personnes homosexuelles et de leurs familles, pour lesquelles l’Eglise a une longue expérience d’accompagnement pastoral. Je ne veux pas non plus minimiser les nombreuses situations de précarité économique et sociale engendrées par la crise actuelle, pour lesquelles des solutions politiques tardent à être trouvées et qui exigent de notre part un engagement redoublé en ces jours de Carême. Mais le projet de loi de mariage et d’adoption pour tous représente un enjeu considérable pour l’avenir de notre société et c’est pourquoi je me permets d’insister sur la juste mobilisation qu’il réclame.
.
En vous engageant d’abord à la prière, car « l’action déborde toujours de la prière » (Marthe Robin), je vous propose de consacrer le vendredi 22 mars à une journée de jeûne et de prière à cette intention.
Avec mes sentiments dévoués dans le Christ et Son Eglise.
Le 13 mars 2013
+ Marc Aillet, Evêque de Bayonne, Lescar et Oloron
Nota: les sous-titres sont de la rédaction
Imprévisible! Tel pourrait être le terme qui s’applique à la future manif pour tous du 24 mars.
Lors de la dernière manifestation du 13 janvier qui se terminait à la Tour Eiffel, une grande partie des manifestants venus en bus, notamment les jeunes gens de province, sont revenus insatisfaits. En effet, comme les chauffeurs des bus qui les transportaient, militent plutôt à la Cgt qu’à Alliance Vita, ils s’en sont tenus strictement aux heures réglementaires.
La plus grande partie des groupes de participants ont donc dû quitter le cortège en cours de route, les Boulonnais notamment, et n’ont même pas pu rejoindre le champ de Mars pour voir les animations de Frigide Barjot ( Ce pourrait être un argumentaire de la préfecture de police pour justifier leur décompte des manifestants, très en-dessous de la réalité). Si les provinciaux n’avaient pas rejoint leur bus à temps, ils seraient restés à quai et auraient dû trouver une chambre d’hôtel pour prendre le train le lendemain. Ce qui multipliait leurs frais au moins par dix.
Cette fois-ci, les groupes de jeunes se sont organisés pour venir en covoiturage et il y aura moins de bus, mais les jeunes pourront rester autant de temps qu’ils veulent et comme tous ceux-ci ne sont pas confits en dévotion, il risque d’y avoir un peu de chahut.
Personne ne peut prévoir combien seront les jeunes qui prendront les autoroute A16 et A1 le matin du 24 mars. Il faudra faire le décompte aux péages et leur indiquer les grandes surfaces ouvertes le dimanche où ils peuvent trouver des packs de bière.
En plus, si les Femen profitent de l’événement pour venir faire de l’agit-prop en exhibant leurs appâts (en raison de leur notoriété, certaines demandent maintenant 3000 euro la nuit à leurs clients), il va y avoir un peu plus de mouvement que la dernière fois où tout le monde est resté bien calme et bien sage.
Devant le succès de la manifestation pour tous (contre la légalisation du « mariage » entre invertis) du 13 janvier, qui a compté deux millions de personnes selon Patrice Carvalho, député communiste de l’Oise, et 340 000 selon la police politique, les organisateurs de voyage en train et en autocar se sont multipliés en vue de la manifestation prévue le dimanche 24 mars sur les Champs-Elysées sous une forme de sit-in, car il n’ y aura pas assez de place pour défiler.
Cette manifestation n’a pas encore été autorisée par le préfecture mais, de toutes façons, les organisateurs la maintiennent coûte que coûte.
Le clergé catholique du Pas-de-Calais, qui était resté prudent lors de la première manifestation de février et s’était abstenu d’intervenir pour inciter les fidèles à s’y rendre, a distribué dimanche dernier à la fin de la messe, les bulletins d’inscription pour les fidèles désireux de se rendre à celle du 24 mars:
Voici donc déjà copie du bulletin d’inscription:
Et voici la copie d’un autre bulletin d’inscription:
Appel citoyens www.lamanifpourtous.fr
AFC du Boulonnais -10 résidence « le Moulin de la Vallée », route de Hesdres 62126 Pittefaux
contact: 0952559955/0672304123
tarif: 20 euro par personne ou 45 euro par famille
départ de Boulogne-sur-Mer parking de la Libération (entre le stade et le château) à 8 heures, retour vers 22h.
Pourquoi les Mahométans ne se mettent-ils pas en avant eux aussi ?
Les organisation officielles de Mahométans ne se joindront pas à la manifestation, même si de nombreux Mahométans y participent à titre personnel.
En voici la raison: l’une des principales organisations islamiques de France attend le vote de la loi pour demander la légalisation de la polygamie au nom des mêmes principes: l’égalité pour les personnes qui s’aiment d’avoir plusieurs conjointes consentantes (entre adultes responsables), la légalisation d’un état de fait qui existe déjà dans la réalité pour beaucoup de familles, la fin de l’hypocrisie d’appeler familles monoparentales des familles qui sont en réalité polyparentales, l’existence de la polygamie à Mayotte depuis longtemps légalisée.
Si le gouvernement français refuse de voter la légalisation de la polygamie en métropole, le dossier est déjà prêt pour le poursuivre devant la cour de justice européenne pour violation du droit à l’égalité des citoyens et la France perdra comme d’habitude, car les juges de ce tribunal donnent presque automatiquement tort au gouvernement français. La polygamie devra donc être votée par ordonnances, comme la loi supprimant le monopole de la sécurité sociale en matière d’assurance maladie l’ a été par le gouvernement socialiste en 2000.
F. Hollande n’aura alors plus aucune raison de refuser à la mère restée célibataire de ses premiers enfants reconnus, et à Valérie, de les épouser toutes deux.
Voir aussi: